Les grands procès tant attendus en 2021

Le Défi Plus vous fait un tour d'horizon des affaires portées devant la justice et qui sont suivies de près par la population en 2021. Ce sera une année décisive pour certaines des personnes poursuivies, dont d'anciens ministres, des politiciens, des avocats, des hommes d'affaires, des cadres supérieurs et les trafiquants de drogue, entre autres.
L'appel du DPP dans le procès Navin Ramgoolam
Navin Ramgoolam contre l'État
L'ancien Premier ministre a engagé des poursuites civiles contre l'État devant la Cour suprême. Il demande la restitution de tous les biens saisis à son domicile.
L'affaire est en cours devant la Cour suprême. Sa plainte est également dirigée contre le commissaire de police, trois agents du Département central des enquêtes criminelles (les sergents Ramdoo, Seebaruth et l'agent Veder) et trois magistrats du tribunal de district, notamment Shavina Jugnauth-Chuttur, Kadampanavasini Sockalingum-Juwaheer et Shefali Naika Ganoo.
Réclamation de Rs 225 millions
Navin Ramgoolam réclame Rs 225 millions de dommages et intérêts conjointement contre l'Etat, le commissaire de police et le commissaire adjoint de police (ACP), Heman Jangi. L'ancien Premier ministre réclame 25 millions de roupies pour chacune des neuf charges provisoires initialement retenues contre lui par la police puis rayées du rôle. Le procès sera convoqué le 6 juillet 2021 devant la Cour suprême.
Loi contestée sur la bonne gouvernance et les rapports d'intégrité
Sommé d'expliquer la source des 220 millions de roupies retrouvés dans ses coffres-forts et autres biens, Navin Ramgoolam a répondu par une plainte pour contester la loi-cadre régissant l'Integrity Reporting Services Agency (IRSA). La plainte est dirigée contre l'État. IRSA est cité comme codéfendeur. Cette affaire sera appelée le 8 septembre 2021. Par ailleurs, la requête de l'IRSA visant à confisquer les 220 millions de roupies retrouvées à Navin Ramgoolam en février 2015 sera appelée le 22 février 2021.
Affaire Betamax: appel Betamax entendu le 21 janvier 2021 devant le Conseil privé

Dix d'entre eux demandent un contrôle juridictionnel devant la Cour suprême des conclusions du rapport de la commission des drogues les concernant. Un rapport rendu public le 27 juillet 2018. La commission était présidée par l'ancien juge Paul Lam Shang Leen. Il avait pour évaluateurs Sam Lauthan et Ravind Kumar Domun. Les manifestants sont neuf avocats et un inspecteur de police.
• Les manifestants sont Mes Rex Stephen, Roubina Jadoo-Jaunbocus, Coomaravel Pyaneandee, Hamid Jagoo, Raouf Gulbul, Vedakur Rampoortab, Anupam Kandhai, Shameer Hussenbocus, Sanjeev Teeluckdharry et l'inspecteur Assad Rujub.
• La demande de Me Teeluckdharry sera appelée le 11 janvier 2021, tandis que celle de Me Stephen sera entendue sur le fond le 3 février 2021. Dans le cas de huit candidats, le tribunal a réservé sa décision. Les personnes concernées sont Roubina Jadoo-Jaunbocus, Coomaravel Pyaneandee, Hamid Jagoo, Raouf Gulbul, Vedakur Rampoortab, Anupam Kandhai, Shameer Hussenbocus et l'inspecteur Assad Rujub.
Pétitions électorales entendues sur le fond en 2021

Ils sont onze à avoir saisi la Cour suprême pour contester les élections législatives du 7 novembre 2019. Dix circonscriptions sont concernées par ces pétitions électorales, notamment nos. 1, 8, 9, 10, 13, 14, 15, 16, 17 et 19 Dans huit circonscriptions, l'opposition réclame un nouveau décompte des voix. Dans deux autres, c'est-à-dire à Moka / Quartier Militaire (8) et à Montagne-Blanche / GRSE (10), c'est l'invalidation des résultats qui est souhaitée.
- Adrien Duval de l'Alliance nationale appelle à un nouveau décompte des voix dans la circonscription de Curepipe / Midlands (17) qui a vu l'élection de Steven Obeegadoo et Soobersingh Dhunoo de l'Alliance morisienne. Michael Sik Yuen de l'Alliance nationale, quant à lui, a pris la deuxième place. L'affaire sera appelée le 12 janvier 2021.
- Ezra Jhuboo demande un nouveau décompte partiel des résultats dans le district de Savanne / Rivière-Noire (14). Les élus sont Alan Ganoo, Sandra Mayotte et Nand Prakash Ramchurrun. L'affaire sera appelée le 9 février 2021.
- Anil Bachoo demande, par sa pétition électorale, un nouveau décompte dans la circonscription de Flacq / Bon-Accueil (9). Il a terminé à la 4e place avec 19 267 voix. Ceci derrière les trois élus au numéro 9: Sudheer Maudhoo, Deepak Balgobin et Vikash Nuckcheddy qui, pour leur part, ont obtenu respectivement 22 805, 22 526 et 21 399 voix. L'affaire sera appelée le 12 janvier 2021.
- Olujare Jenny Adebiro, candidate battue du Mouvement militant mauricien (MMM) aux législatives du 7 novembre 2019, demande un nouveau décompte des voix dans la circonscription de Stanley / Rose-Hill (19). Les trois élus dans cette circonscription sont Paul Bérenger (MMM), Deven Nagalingum (MMM) et Ivan Collendavelloo de l'Alliance Morisien. L'affaire sera appelée le 25 janvier 2021.
- Lormus Bundhoo demande un nouveau dénombrement partiel dans le quartier Rivière-des-Anguilles / Souillac (13). Le candidat évincé de l'Alliance nationale a terminé à la 4e place avec 9 657 voix derrière les trois candidats de l'Alliance morisienne: Kailesh Kumar Singh Jagutpal, Renganaden Padayachy et Muhammad Ismaël Rawoo. En particulier, ce dernier a recueilli respectivement 15 393, 12 796 et 10 471 voix. Dans ce cas, Kailesh Kumar Singh Jagutpal veut faire appel au Conseil privé. Il conteste une décision de la Cour suprême du 30 octobre 2020. Cette dernière avait refusé de rayer des extraits de la pétition électorale déposée par Lormus Bundhoo contre lui. L'affaire sera appelée le 26 janvier 2021.
- Suren Dayal, candidat battu de l'Alliance nationale, demande l'invalidation des élections de Pravind Jugnauth et de ses deux vice-candidates, Leela Devi Dookun-Luchoomun et Yogida Sawmynaden aux élections générales du 7 novembre 2019. Ceci dans la circonscription de Moka / Quartier-Militaire (8). L'affaire sera entendue en janvier 2021.
- Navin Ramgoolam, quant à lui, demande l'invalidation des résultats des trois élus pour irrégularités dans la circonscription de Montagne-Blanche / Grande-Rivière Sud-Est (10). Les élus sont Vikram Hurdoyal, Zahid Nazurally et Sunil Bholah. L'affaire sera appelée en janvier 2021.
- Arianne Navarre-Marie, Veda Baloomoody et Louis Giovanni Bède Catherine, pour leur part, demandent un nouveau dépouillement des voix dans la circonscription no 1 (Grande-Rivière Nord-Ouest / Port-Louis Ouest). Parallèlement, Dorine Chuckowry, élue de la circonscription, a appelé au gel de la pétition électorale des trois candidats battus du Mouvement militant mauricien (MMM). Une décision est attendue dans ce procès.
- Cader Sayed-Hossen demande également un nouveau décompte dans la circonscription n ° 15 (La Caverne / Phœnix). Dans cette affaire, Gilbert Bablee a également demandé à la Cour suprême de suspendre temporairement la requête électorale déposée contre lui par Cader Sayed-Hossen. Une décision est également attendue sur la demande de Gilbert Bablee.
- Preetam Seewochurn, candidat du Parti réformiste battu dans la circonscription de Stanley / Rose-Hill (19), demande l'annulation de l'élection d'Ivan Collendavelloo. Sa demande est en cours devant la Cour suprême.
- Lutctmeedev Sooreedoo appelle à un recomptage des votes dans la circonscription de Vacoas / Floréal (16) lors des législatives du 7 novembre 2019. La pétition est dirigée contre le commissaire électoral, la commission de surveillance électorale et le directeur du scrutin de la circonscription. Cette affaire est en cours devant la Cour suprême.
Sa demande de contrôle judiciaire rejetée
Roshi Bhadain utilise le Conseil privé
Le 6 novembre 2020, le chef du Parti réformiste a demandé à la Cour suprême l'autorisation d'interjeter appel devant le Conseil privé. Roshi Bhadain souhaite contester le jugement rendu le 20 octobre 2020 par la Cour suprême, qui a rejeté sa demande de contrôle judiciaire pour contester l'ensemble des résultats des élections législatives du 7 novembre 2019. L'affaire sera appelée le 18 janvier 2021. .
Contestation législative 2019: un recours constitutionnel devant la Cour suprême
Dev Sunnasy et Ivor Axel Tan Yan, candidats battus du parti 100% citoyen, dans la circonscription de Stanley / Rose-Hill (19), accompagnés de deux électeurs de Moka / Quartier-Militaire (8), Neelam Narayen et Goindamah Nirmala Narayen, ont déposé un recours constitutionnel devant la Cour suprême le 6 février 2020. Ils demandent la tenue de nouvelles élections générales et l'invalidation des résultats législatifs du 7 novembre 2019. L'affaire a été appelée le 22 octobre 2020 et sera réglée par circulaire pour 2021. Leur plainte est dirigée contre l'État, le commissaire électoral, la Commission de surveillance électorale (CES), la State Informatics Limited, la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) et l'Independent Broadcasting Authority (IBA). Les plaignants demandent au tribunal de statuer également que les défendeurs ont violé plusieurs dispositions constitutionnelles, en particulier les articles 1, 33, 34, 41, 42, 43 et 44 de la Constitution de Maurice. L'affaire sera portée devant la Cour suprême le 5 mars 2021.
Pétitions aux élections villageoises: affaire entendue le 11 janvier 2021 devant la Cour suprême
Frais d'émission de chèques sans provision
La société Seraph Africa PMC Co Ltd, représentée par Bruneau Laurette, fait face, depuis le 2 décembre 2020, à une accusation formelle d'un chèque sans provision. Ceci devant le tribunal correctionnel de Port-Louis. L'affaire sera appelée le 2 février 2021.
Selon l'acte d'accusation, l'infraction a été commise le 8 juillet 2020 au Caudan Waterfront, à Port Louis. Bruneau Laurette, directeur de Seraph Africa PMC Co Ltd, basée à Quatre-Bornes, aurait émis un chèque d'un montant de Rs 8.000 de Bank One à un certain Prithiviraz Oogur, 52 ans, directeur d'une société de location de voitures. Cependant, ledit chèque n'a pas pu être honoré faute de fonds. Bruneau Laurette a plaidé non coupable.
Condamné à trois ans de prison pour attentat à la pudeur sur un mineur: le père Joseph Marie Moctee attend son appel
Le prêtre Joseph Marie Moctee a fait appel de sa peine de trois ans de prison, condamnée le 9 octobre 2019, devant un tribunal intermédiaire pour attentat à la pudeur. Après avoir donné un avis d'appel le 17 octobre 2019, il a obtenu une mise en liberté provisoire en attendant son appel devant la Cour suprême en 2021.
Le 22 juillet 2019, le prêtre a été reconnu coupable de trois chefs d'attentat à la pudeur sur un adolescent de 15 ans à l'époque des faits. Cette affaire remonte au 14 juillet 2015. Dans son verdict, le tribunal intermédiaire souligne la gravité des actes commis et le fait que le prêtre a abusé de la confiance que lui a accordée la victime. La Cour estime qu'un signal fort doit être envoyé à ceux qui le font. Par exemple, le 9 octobre 2019, le père Moctee a été condamné à trois ans de prison, pour trois chefs d'attentat à la pudeur. Il a donné avis de l'appel. Neuf points sont avancés. Le prêtre conteste, entre autres, la peine qu'il juge sévère et excessive. Le prêtre Joseph Marie Moctee a été libéré après avoir versé une caution de Rs 20 000 et signé un engagement de dette pour la somme de Rs 100 000. Il doit se présenter au commissariat de Pamplemousses le lundi et jeudi entre 6 heures et 18 heures.
Vinay Deelchand et ses acolytes au tribunal
Le procès contre Vinay Deelchand et Sandeep Appadoo, Mahendra Choonea et Dharmanand Sambon pour cartel délictueux sera appelé le 18 janvier 2021 devant le tribunal intermédiaire.
Les quatre accusés font face à une accusation de complot devant un tribunal intermédiaire. Ils plaident non coupable. Ils avaient déjà fait face à un procès devant cet organe pour la même infraction. Ils ont chacun obtenu une libération sous caution de Rs 100 000. Ils devaient également se comporter pendant trois ans. Sinon, ils devront purger trois ans de prison. Après le verdict, ils ont fait appel de leur condamnation.
En appel, la Cour suprême a ordonné un nouveau procès contre les quatre accusés. La toile de fond de cette affaire est une transaction foncière. Anwar Toorabally avait vendu un terrain à un habitant de Terre Rouge, mais n'avait pas reçu le paiement intégral. Les quatre accusés auraient mis au point un complot avec Antoine Chetty pour incendier la maison d'Anwar Toorabally. L'attaque du cocktail Molotov a eu lieu le 17 août 2000. La maison d'Anwar Toorabally a été épargnée, mais son SUV a pris feu.
Peine de neuf mois de prison: appels du DPP, Siddick Chady et Prakash Maunthrooa

Siddick Chady et Prakash Maunthrooa se retrouvent face à deux épreuves. Le 25 novembre 2019, le DPP a fait appel de sa peine de neuf mois de prison, arguant que le tribunal intermédiaire avait été trop indulgent. Ceci même en dépit du fait que les deux hommes ont également contesté leur condamnation. Il appartient maintenant à la Cour suprême de se prononcer sur les deux appels. C'est dans le sillage de l'affaire Boskalis. Les deux cas seront appelés le 2 mars 2021.
Les deux hommes avaient plaidé non coupable des charges retenues contre eux. Il s'agit d'un procès qui a duré plus de six ans et concerne l'attribution d'un contrat à la société néerlandaise Boskalis International en 2006 pour des travaux de dragage dans le port. Travaux estimés à Rs 439 millions.
Le 13 novembre 2019, l'ancien président de l'Autorité portuaire mauricienne (MPA), Siddick Chady, a été reconnu coupable d'une accusation de corruption, tandis que les cinq autres accusations d '«agent public utilisant son bureau pour se faire plaisir» ont été rayées. Quant à Prakash Maunthrooa, il a été reconnu coupable de complicité. Les deux autres chefs d'accusation pour "aide et complicité à l'auteur d'un crime" ont été abandonnés contre lui.
Le 21 novembre 2019, Siddick Chady et Prakash Maunthrooa ont été libérés sous caution après avoir payé une caution de Rs 25000 chacun. Ils avaient fait appel de leur peine de neuf mois. De plus, le 25 novembre 2010, le DPP a soulevé deux points pour contester la peine de neuf mois de prison infligée par le tribunal intermédiaire à Siddick Chady et Prakash Maunthrooa. Pour le DPP, le tribunal intermédiaire a été trop clément et que les neuf mois de prison contre les deux protagonistes sont insuffisants compte tenu de la gravité de l'infraction.
Meurtre de Vanessa Lagesse en 2001: Bernard Maigrot toujours jugé
Le procès contre l'homme d'affaires, Bernard Maigrot, n'a toujours pas commencé. Il est accusé d '«homicide involontaire coupable». Ceci dans le cadre du meurtre de la styliste, Vanessa Lagesse, 37 ans. Le corps de cette dernière a été retrouvé dans son bungalow à Grand-Baie le 9 mars 2001. Le procès sera appelé le 21 janvier 2021. Ce sera un procès devant jury.
Les procès devant le FCD
La Division des Crimes Financiers (FCD), une division de la Cour Pénale Intermédiaire qui est opérationnelle depuis le 9 novembre 2020, a pris en charge les affaires de délits financiers, y compris la corruption, les conflits d'intérêts, les pots-de-vin. vin et fraude fiscale, entre autres. Voici les procès tant attendus avant le FCD en 2021.
Allégation de corruption: le procès de Raj Dayal est prévu pour le 3 février 2021
Face à une plainte de Patrick Soobhany
Le différend entre l'homme d'affaires Patrick Soobhany et l'ancien ministre de l'Environnement Raj Dayal sera appelé le 23 mars 2021 devant le tribunal de Curepipe. Patrick Soobhany réclame Rs 50 001 de dommages et intérêts à Raj Dayal. Ceci, après que ce dernier a déclaré que Patrick Soobhany "serait recherché par Interpol". Patrick Soobhany affirme avoir un casier judiciaire vierge à Maurice et également en France. Il avait déposé une plainte auprès de l'Icac contre Raj Dayal.
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